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San James, c’est à la fois le bunker et l’explosion. Véritable catalogue des sentiments humains, la pop alternative de l’autrice-compositrice-interprète montréalaise documente l’effondrement de ces ponts que l’on croyait indestructibles, tout en inspirant l’élan nécessaire pour traverser la prochaine rivière. Avec sa voix aussi chaude qu’inimitable et sa plume intelligente, elle ouvre des brèches, des portails francs vers l’introspection et l’émancipation.
Avec à son actif trois EPs — No One Changes Overnight (2016), Bridges (2018) et San James (2020) — et autant de monoplages salués (Je ne te dirai pas / Breaks My Heart To Be Into You en duo avec Julyan et Ça va mieux), on a également pu voir San James sur scène en première partie d’artistes tels qu’Elliot Maginot, Foreign Diplomats et Soran.
Quelques mois après la sortie du long-métrage Niagara réalisé par Guillaume Lambert dans lequel quatre de ses chansons se retrouvent, San James s’entoure de Simon Pedneault (Lou-Adriane Cassidy, Gabrielle Shonk) et Marius Larue (Hubert Lenoir), et entreprend la coréalisation de son premier long jeu en français. En 2023, la mélodiste douée en dévoile deux extraits aussi enveloppants qu’énigmatiques — Je n’habite pas chez moi et Rappelle-toi — et pave la voie vers une suite féconde, attendue à l’hiver 2024.
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